Un rassemblement sur le parvis de la mairie pour dire non aux violences

À la suite de l’appel lancé par l’Association des Maires de France, Alain VEY, maire de Basse-Goulaine, a invité l’ensemble de la population ainsi que les agents municipaux à se réunir sur le parvis de la mairie ce lundi 3 juillet à midi.

Vie locale

Publié le lundi 3 juillet 2023

À la suite de l’appel lancé par l’Association des Maires de France, Alain VEY, maire de Basse-Goulaine, a invité l’ensemble de la population ainsi que les agents municipaux à se réunir sur le parvis de la mairie ce lundi 3 juillet à midi. Ils étaient nombreux à avoir répondu présents.

Il a, à cette occasion, condamné fermement les violences dont est victime le pays depuis plusieurs jours et plus particulièrement les attaques qu’ont subi personnellement le maire d’Haÿ-les-Roses et sa famille ce week-end. Il en a également appelé à la responsabilité de chacun, l’État en matière d’ordre républicain et la population pour un comportement civique qui fasse société.

 

Discours de M. le maire Alain VEY :

Permettez-moi tout d’abord de vous remercier de votre présence.

J’ai souhaité vous réunir ce lundi, avec le concours de l’Association des Maires de France, afin de dénoncer les violences extrêmes dont notre pays et sa population sont victimes depuis 72 h.

Le décès du jeune Nahel, dont la justice devra désigner les circonstances précises et les responsables, avec des condamnations si nécessaire, a enflammé Nanterre.

Aujourd’hui c’est un embrasement inqualifiable qui va jusqu’à cibler, après les écoles, les cantines, les bibliothèques, les centres d’action sociale (ou l’on aide les plus démunis), les supérettes, les voitures et les bus (si utiles pour aller travailler), les édifices publiques, commissariat, hôtel de ville, les élus et leurs familles, et je pense évidemment à celle du Maire de L’Haÿ-les-Roses, Vincent JEANBRUN.

Lui qui restait dans sa mairie la nuit, au cas où… mais pendant ce temps-là une voiture en flamme a été projetée sur sa maison, où son épouse et ses enfants étaient présents. Son épouse a été blessée. Une enquête pour tentative d’assassinat est lancée.

L’épisode de Saint Brévin Les Pins, et d’autres faits à l’encontre des élus, n’a servi à rien.

Que devient « MA FRANCE », comme le chantait Jean FERRAT ?

Que devient la structure familiale et l’absence d’éducation pour laisser des enfants de moins de 15 ans dans les rues la nuit ?

Mais il y en qui ne lâchent pas :

  • Comme ce monsieur qui a récupéré son fiston par l’oreille pour le traîner et le ramener chez lui dans le coffre de sa voiture.
  • Comme tous ces responsables d’associations qui encadrent cette jeunesse, et j’en ai eu la preuve ce week-end avec les championnats de France de gymnastique, organisés par La Cambronnaise, où 1400 jeunes gens ont démontré leur joie, leur solidarité et leur respect vis à vis de tous.

Soutien aux pompiers et aux forces de l’ordre, qui sont mobilisés, et à tous les soignants qui sont eux aussi agressés.

Les Maires sont profondément attachés à l’unité et à la cohésion de notre pays, ils y contribuent chaque jour en agissant au plus près des citoyens. Ils observent avec consternation le déchaînement de violence qu’impose au pays une minorité agissante. Mais, ils ne s’y résignent pas et sont résolus à s’y opposer.

Les Maires de France appellent donc d’abord l’Etat à rétablir l’ordre républicain : c’est sa responsabilité pleine et entière. Il ne peut y avoir de justice sans ordre.

Les Maires de France appellent ensuite à une mobilisation civique de la société, pour le respect de la République et de la France. Chacun doit y prendre sa part, dans la responsabilité et le calme, pour que le dialogue puisse reprendre.

Nous devons condamner toutes les violences de quelques natures qu’elles soient, réaffirmer notre attachement aux valeurs de notre République. Force doit rester à la loi pour retrouver rapidement la paix civile.

Vive la république et vive la France.

 

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