Un siècle de symboles et de valeurs universelles qui ont marqué l’histoire du sport et de l’humanité depuis 1896, jusqu’à aujourd’hui.

Les anneaux, ambassadeurs visuels de l’Olympisme

Conçus à partir d’un dessin original de Pierre de Coubertin, les anneaux constituent le symbole qui exprime l’activité du Mouvement Olympique, l’union des cinq continents et la rencontre des athlètes du monde entier aux Jeux Olympiques. Les anneaux font leur première apparition aux Jeux Olympiques, sur le drapeau olympique, à fond blanc lors des jeux d’Anvers 1920.

La flamme, pilier du cérémonial olympique

La flamme olympique est un symbole fondamental du cérémonial olympique : les Jeux s’ouvrent avec l’embrasement de la vasque et s’achèvent avec son extinction. La flamme fut allumée pour la première fois à l’occasion des Jeux d’Amsterdam 1928.

L’hymne olympique

L’hymne olympique fut composé par Spyros Samaras (musique) et Kostis Palamas (paroles), comptant parmi les plus grands artistes grecs de la fin du XIXe siècle. Il est joué à chacune des éditions depuis les JO de Rome 1960.

Le serment olympique, garant du respect et de l’esprit sportif

Imaginé par Pierre de Coubertin et prononcé pour la première fois en 1920 pour rappeler que le professionnalisme n’a pas sa place aux Jeux. Il fut réécrit par la suite pour correspondre à la réalité sportive. Aujourd’hui l’usage veut qu’immédiatement après l’allumage de la flamme olympique, un athlète du pays hôte prononce le serment au nom de ses homologues, mais aussi des juges et des entraineurs

« Au nom de tous les concurrents, je promets que nous prendrons part à ces Jeux olympiques en respectant et suivant les règles qui les régissent, en nous engageant pour un sport sans dopage et sans drogue, dans un esprit de sportivité, pour la gloire du sport et l’honneur de nos équipes ».

La devise et la maxime

La devise des Jeux Olympiques modernes « Citius, Altius, Fortius » qui signifie « Plus vite, plus haut, plus fort » fut proposée par le Baron Pierre de Coubertin, en 1894. Il l’emprunta à Henri Didon, un prêtre dominicain.

La maxime fut adoptée plus tard, suite à un sermon prononcé par l’Evêque de Pennsylvanie, Ethelbert Talbot, lors d’une messe en 1908, concomitante aux Jeux de Londres. Pierre de Coubertin l’adapta avec ses mots quelques jours plus tard : « L’important dans la vie, ce n’est point le triomphe mais le combat ; l’essentiel, ce n’est pas d’avoir vaincu mais de s’être bien battu ».

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